L’Azuré de l’Esparette - Polyommatus thersites

Publié le par P & H

L’Azuré de l’Esparette

Polyommatus thersites  Cantener,  1834

 

Nom mentionné dans l’inventaire de Le Roi.

Extrait du catalogue : ‘Lépidoptères du Nord de la France – M.G. Le Roi – 1874’

 

 

Non mentionné dans l’inventaire de Paux de 1921.

Lycaena thersites. Tenue dans l’oubli pendant près d’un siècle et considérée d’abord comme variété d’icarus, a repris avec certitude le rang d’espèce particulière en 1912 à la suite de recherches approfondies de Chapman. En dehors des différences dans les organes génitaux et les androconies, thersites se distingue par l’absence des deux ocelles basaux du dessous des ailes postérieures (ce qui se trouve, il est vrai chez la sous-espèce icarinus d’icarus). Et par quelques particularités assez faciles à voir même à l’œil nu. Chez thersites, les trois derniers ocelles de la série médiane des ailes antérieures sont en ligne droite perpendiculaire au bord interne, tandis que chez icarinus cette ligne est coudée parce que les deux derniers ocelles médians sont plus rapprochés du bord externe. En suite, chez thersites, la distance entre l’ocelle médian antérieur des ailes antérieures et le premier croissant marginal est égale à la distance entre le premier et le second ocelle de la série courbe, tandis que chez icarus l’intervalle entre le premier ocelle de la série courbe et la première lunule marginale est en général plus grand que celui entre les deux premiers ocelles de la série courbe. Les ailes de thersites sont toujours plus étirées ; sa taille est beaucoup plus petite que celle d’icarus de la même localité ; elle vole toujours quelques jours plus tôt, et on peut prendre des femelles de thersites avant les premiers mâles d’icarus. La couleur du dessus du mâle montre aussi une différence très sensible, qui saute aux yeux dans les grandes séries : le bleu de thersites tire davantage au rougeâtre et parait ainsi moins éclatant que celui d’icarus. La différenciation des femelles est plus difficile, mais on y est toujours aidé par les ailes plus étirées et la taille plus faible.

 

Extrait du livre : ‘Les macrolépidoptères du globe  – Faune paléarctique, supplément– Dr Aldabert Seitz – 1931’

 

Vol et habitat :

A partir de mai, en deux générations ou plus.

Prairies fleuries, champs de sainfoin (Onobrychis), en particulier, plante-hôte de l’espèce. Du niveau des plaines à 1500m environ en Europe.

Extrait du livre : ‘Guide des Papillons d’Europe – G.Higgins & D.Rilley – 1971’

Publié dans Papillons du Nord

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